yop j'avais lu ca today... ouaiii je sais pas ce que ca peut donner (putain faites vos films tout seul les gaaaaaaaaaaaaars?!)
Enfin je sais pas ce que ca peut donner mais bon (faut savoir que l'un des derniers fois ca a donné BIG HEAT (enfin au début ils devaient pas être plusieurs réal mais.... ba tiens je met la petite histoire en dessous!)
résultat, un film pas mal (à mon goût) mais un peu bordelique quand même...
Big Heat, The (1988)
En plein tournage de The Big Heat, Tsui Hark, producteur du film, décide de renvoyer Andrew Kam qu'il trouve trop mou à son goût. Il embauche à sa place un jeune metteur en scène pour lequel il a fait l'acteur deux ans auparavant (dans Happy Ghost 3), Johnnie To, et attend de lui qu'il "relève "le film de scènes d'action bien menées.
Tsui Hark ne sera pas satisfait du résultat et rajoutera des séquences gores (gangster coupé en deux dans l'ascenseur, main transpercée par une perceuse ou déchiquetée suite à l'explosion du pistolet qu'elle tenait...).
Aux dires de Johnnie To, la communication ne passait pas entre lui et Tsui Hark, bien trop exigeant et compliqué...
Quoiqu'il en soit, Johnnie To aura l'occasion de voir fonctionner de l'intérieur une maison de production, la Film Workshop, et s'en inspirera pour fonder, quelques dix ans plus tard, sa propre compagnie, la Milkyway Image.
Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'il n'hésitera alors aucunement à agir comme Tsui Hark envers ses "employés" (voir Beyond Hypothermia et Patrick Leung).
The Big Heat est un très bon polar, tourné dans une atmosphère oppressante, noire et désespérée, un polar jusqu'au-boutiste. Chaque chose y est poussé à l'extrême : la violence, les sentiments, les actes... Tous les protagonistes sont touchés au moins une fois dans leur chair ou parmi leurs proches : personne n'est épargné. Corps percés, brûlés vifs, coupés en deux, atrocement mutilés, criblés de balles, déchiquetés par des grenades, écrasés... un véritable inventaire cinématographique des morts violentes !!!
Flop à Hong Kong, The Big Heat deviendra très vite culte en Occident. Mais quelle est la part du film à imputer à Johnnie To, où est son empreinte ? C'est souvent là le problème des oeuvres collectives : réussir à mettre au crédit d'un metteur en scène unique des idées, bonnes ou mauvaises. Et au final, tout le monde est desservi, le film n'a plus aucune paternité. C'est le cas de The Big Heat. Mais bon, Johnnie To admet au sujet de cette oeuvre qu'il a beaucoup appris au contact de Tsui Hark.