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 COREE DU SUD : CINEMA EN PERIL !

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Yann Danh
Le Taulier
Yann Danh


Nombre de messages : 2923
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Date d'inscription : 21/11/2004

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MessageSujet: COREE DU SUD : CINEMA EN PERIL !   COREE DU SUD : CINEMA EN PERIL ! Icon_minitimeVen 28 Avr - 9:01

COREE DU SUD : CINEMA EN PERIL ! 527


Hello à toutes et à tous, le texte qui suit est un copié/collé en provenance du site Cinégenre (*) ...


si vous aimez le genre, alors vous ne pouvez pas être passé à côté du cinéma sud coréen. Si c'est le cas, faites des scéances de ratrappage, vous en avez bien besoin.

Shiri, Old Boy, JSA, Frère de Sang, Locataires, 2 Soeurs, Memories of Murder. La liste est longue, j'en oublie énormement. Bref, autant de grands films qu'on a découvert depuis maintenant presque 10 ans. Le cinéma coréen ne s'est jamais aussi bien porté, tant dans son pays qu'à l'étranger. En effet, les films s'exportent mieux, sont vus pas un public toujours plus nombreux.
Pourtant, ce cinéma risque de disparaître. Profitez-en tant qu'il est encore temps, ça risque de ne pas durer. Explications.

Depuis toujours, la Corée du Sud a tout fait pour préserver son cinéma. Des quotas très stricts ont été appliqués afin que les cinéastes locaux puissent développer leur art, et surtout en vivre. C'est en 1988, alors qu'Hollywood tente de percer le marché coréen, qu'est votée une loi imposant aux cinémas un nombre de jours minimum pour la diffusion de films locaux. 146 jours leurs sont ainsi réservés. Une aubaine pour les cinéastes, ayant ainsi l'assurance que leurs films seront vus par le public. Et par là même, de pouvoir faire des films. C'est tout simple, mais les producteurs sachant que leurs films seront distribués se permettent d'investir plus facilement.


A partir de 1997, avec la sortie de Shiri de Kang Je-Gyu, la Corée réalise que son cinéma a enfin atteint une maturité suffisante pour pouvoir faire concurrence aux blockbusters américains (en effet, il fera 6,5 milions d'entrées, contre 4,3 pour Titanic diffusé en même temps). Du coup, plus d'argent sera mis en jeu pour la production d'oeuvres plus ambitieuses. De plus gros films oui, mais aussi de plus petits. C'est comme ça qu'on a pu voir emmerger des auteurs jusque là peu connus (Kim Ki-Duk ou Hong Sang-So par exemple).
Depuis, les films nationaux remportent tous les suffrages du public. Parmis les 10 films les plus vus en salle, 7 sont sud coréens. En 2005, 82 films coréens sortent sur les écrans, et représentent 54 % de part de marché. Les succès se comptent par dizaines, aussi bien dans les registres policiers que la comédie, nouvel eldorado des producteurs depuis l'incroyable épopée de My Sassy Girl, ou sa presque prequelle Windstruck.

Face à cela, les Etats Unis se battent pour s'imposer sur ce territoire, en essayant par tout les moyens de faire réduire, voir disparaître tant qu'à faire, les fameux quotas. On se souvient de ces manifestations pendant lesquelles nombreux réalisateurs, acteurs ou producteurs se sont rasé le crâne en guise de protestation. C'était en 1999.
Depuis tout ce temps, les choses ne se sont pas calmées. Au contraire, ça a pris une tournure dramatique quand un accord de libre échange entre Séoul et Washington est signé. Il comprend un article demandant la diminution à 73 le nombre de jours de diffusion des films locaux, applicable à partir du 1er Juillet 2006.

Toute la communauté artistique prend alors la parole pour faire face. Park Chan-Wook, Choi Min-Sik, Lee Chang-Dong (ministre de la culture pendant 2 ans, fervent défenseur des quotas depuis toujours), Jang Dong-Gun, autant de célébrités qui manifestent actuellement pour sauvegarder leur cinéma.


Cette décision pose évidemment beaucoup de problèmes. La production de films est remise en question, à tel point qu'Im Kwon-Taek, gloire nationale du cinéma, ne trouve aucun financier pour son 100ème film. Un comble pour un réalisateur reconnu internationalement et présent dans les plus préstigieux festivals.
Alors qu'en sera-t-il de films plus modestes ? On peut se poser la question au vu de cet exemple. Que vont devenir les films coréens dans les années, même les mois à venir ?
A l'heure actuelle, les manifestations s'enchainent, mais restent sans réponses de la part du gouvernement coréen. La Corée, comme la France, était un des derniers pays résistant à l'égémonie de l'Oncle Sam sur la culture cinématographique. C'est tout un pan du cinéma mondial qui risque de s'écrouler si la loi est appliquée.
Maintenant, reste à savoir si le public suivra leurs artistes dans le mouvement. Les cinémas joueront-ils le jeu des américains en proposant plus de films hollywoodiens, ou bien écouteront-ils les tendances en programmant toujours autant de films locaux ? Toujours est-il que pour l'instant, les productions sont en stand-by. Les prises de risque, l'audace, ne sont plus à l'ordre du jour. Au Pays du Matin Calme, on attend la suite des évènements en retenant son souffle.

Auteur: Matt


(*) http://www.cinegenre.net/critique.php?id_critique=95
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