Yop !
Alors c'est parti ! (ATTENTION, SPOILERS !!)
Déjà, j'ai du mal avec la caricature systématique des personnages.
Dans "Hostel 2", tout est caricatural : les américaines sont des soit des bimbos soit des nerds, les européens sont affreux sales et méchants (spéciale dédicace Dino), Prague ressemble au fin fond du kazakhstan, même les gamins sont effrayants.
Ensuite, j'ai pas acheté le côté "tout le monde est dans le coup".
Les minettes font du dessin à Rome, elles se font alpaguer par une gonze qui fait du rabattage pour l'organisation de tortionnaires tchèques et à partir de là, tout le monde est de mèche.
Dès qu'elles mettent le pied en république tchèque, on a l'impression que toute la ville est prête à fondre sur elle, comme si elles venaient de mettre le pied dans l'antre du mal.
C'est assez grossier...
Ensuite, pourquoi faire durer les parties de cache-cache ?
Sur le plan scénaristique, c'est débile.
Les filles sont là, y'a qu'à les chloroformer et hop, on les emmène se faire charcuter. Toute entreprise ne cherche t-elle pas à optimiser son rendement ?
Là, elles se font choper une par une, après de trop longue parties de cache cache avec les vilains tchèques.
Cf la scène des sources chaudes où l'actrice principale escalade des murs pour échapper à ses poursuivants, et se fait finalement secourir par les vrais méchants, qui l'emmènent se reposer (?????) avant de la kidnapper pour de bon.
Un seul mot : Portnawak.
Enfin, l'approche du point de vue des touristes tortionnaires est intéressante mais encore une fois grotesque.
Le "méchant" qui craque et le "gentil" qui devient méchant, c'est facile, c'est pas original, et c'est juste prendre les gens pour des cons...
Seul le twist final est réussi, avec la victme qui devient tortionnaire (à défaut d'être très original).
Au final, j'ai eu le sentiment qu'on m'a pris pour un con durant 1h30, en essayant de me faire avaler des trucs invraisemblables, mal ficelés, grossiers.
Autant j'avais apprécié le 1er opus, précédé de sa sulfureuse réputation, autant le 2e ne casse pas 3 pattes à un canard.
Le ridicule affleure tout au long, allant même jusqu'à habiter le plan final où "l'héroïne" décapite froidement la garce qui l'a attirée dans la souricière.
Depuis quand un personnage à priori "normal" se transforme en l'espace de deux jours en executioner apte à décapiter qqn de sang froid ???
Du grand n'impporte quoi, je persiste et signe.