Nouveau projet pour Aja!

Citation :

Alexandre Aja dans un trou noir

Quant au français Alexandre Aja (Haute tension), il a été choisi pour diriger l'adaptation de Black Hole, un comic-book de Charles Burns dans lequel une maladie sexuellement transmissible provoquant de graves mutations oblige un groupe d'adolscent à se retrancher et à vivre entre pestiférés. Une oeuvre originale et inquiétante dont le scénario sera signé Roger Avary (Killing Zoe, Les Lois de l'attraction) et Neil Gaiman (Beowulf). Une nouvelle occasion pour le jeune réalisateur de faire ses preuves après La Colline a des yeux dont la sortie est prévue pour le 21 juin en France.

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18382735.html

Purée, il a vraiment le vent en poupe et ça fait plaisir à lire !!! Il a toutes les cartes pour rpouver son talent et devenir une référence en réal de genre français !!! Plus qu'à pas rater le coche, je suis déjà impatient de voir sa colline mais je pars confiant !!!



En tout cas très bonne nouvelle, il doit être sur un nuage !!!

histoire de saliver un peu, voici une critique de "La colline a des yeux" de Aja, choppée sur le net :

Laissez tomber tous les remakes récents des grands classiques de l’horreur made in seventies (Massacre à la tronçonneuse, L’Armée des morts…) et leurs avatars édulcorés (Détour mortel), oubliez le gore racoleur et marketé aux petits oignons du père Eli Roth, n’essayez même pas de vous replonger dans le film original : La Colline a des yeux version 2006 va foutre tout le monde à l’amende et s’imposer rapidement comme le parangon du survival horrifique moderne. Croyez-nous sur parole : rarement on aura vu un morceau de pelloche aussi sauvage et jusqu’au-boutiste, qui nous rappelle à point nommé que le genre ne peut se passer d’une approche frontale et viscérale. En attendant de revenir sur ce film-monstre en compagnie de son réalisateur, et sans trop dévoiler les scènes d’anthologie de ce shocker survolté, voici donc un premier aperçu de la bête, qui sortira chez nous au tout début de l’été. Bienvenue dans un monde cruel…

Après s’être fait la main en tant que réalisateur de seconde équipe sur deux films de son père Alexandre Arcady (Là-bas… Mon pays et Entre chiens et loups) et sur un premier film plutôt discret (Furia), Alexandre Aja avait fait son petit effet avec le très glauque Haute tension, une production Luc Besson. Il devait d’ailleurs enchaîner en réalisant Banlieue 13, toujours pour le compte du mogul français. Mais le destin en a décidé autrement. Remarqué dans de nombreux festivals internationaux et bénéficiant d’une sortie en salles aux Etats-Unis, Haute tension attire les regards d’Hollywood sur le jeune réalisateur. Wes Craven, pape contesté et contestable du film d’horreur, contacte Aja et lui propose le remake d’un de ses titres de gloire, le survival La Colline a des yeux, tourné en 1977. Un film qui a fait illusion durant une bonne partie des années 80 mais qui ne représente plus grand-chose aujourd’hui, si ce n’est une sorte de gros Z ricain typique de son époque. En tout cas, si les remakes de Massacre à la tronçonneuse et Zombie ne semblaient pas a priori indispensables, celui d’un film comme La Colline a des yeux ne prêtait certainement pas le flan à la critique, le potentiel de l’histoire originale n’ayant jamais été transcendé à l’écran. Aja s’est donc retrouvé avec un boulevard créatif devant lui, d’autant plus qu’à l’instar d’un Florent Siri sur Otage, il a pu embarquer dans son trip hollywoodien ses plus fidèles collaborateurs, comme son scénariste Grégory Levasseur ou son chef opérateur Maxime Alexandre.

Ce qui frappe de prime abord dans le film d’Aja, c’est sa franchise. Cette Colline-là n’oublie jamais ses racines, celles du film d’horreur et du cinéma bis, et ce de sa scène d’ouverture bien énervée, qui annonce la couleur en nous présentant la famille de montagnards dégénérés dans ses basses œuvres jusqu’à son casting hautement sympathique qui aligne les B-vedettes typées (Ted Levine, Billy Drago, Kathleen Quinlan…). Mais en même temps, le film fait montre d’une belle capacité à prendre le genre au sérieux, tout d’abord par l’emploi d’une violence graphique extrême dont ne peut décemment pas se passer un vrai survival, et ensuite en y imprimant un traitement qui ne capitalise pas forcément sur ce qui a déjà été fait avant et qui affirme crânement le réel potentiel artistique d’une telle entreprise (malgré les bataillons de tâcherons qui ont peu à peu déprécié le genre au cours des dernières décennies). Photo soignée, décors à la fois réalistes et oppressants (un coin perdu d’Amérique reconstitué dans le désert marocain !), musique au rôle primordial (on y reviendra), scénario qui se permet d’être intelligent sans être démonstratif… Si la violence hardcore de Haute tension s’avérait être en léger décalage par rapport à un propos plutôt maladroit, ici, Aja maîtrise parfaitement sa narration et décuple la puissance de sa sauvagerie visuelle en l’inscrivant à l’intérieur de thématiques aussi discrètes que percutantes. La violence du peuple américain est ici abordée sans détours mais jamais envisagée à l’intérieur d’une dichotomie facile et moralisatrice opposant les barbares aux civilisés. En fait, elle est placée au cœur même de la famille de yankees moyens, où le père affirme haut et fort ses convictions républicaines devant le dégoût de son gendre pour les armes à feu. On ne dévoilera pas ici le destin des personnages mais sachez simplement qu’à l’instar d’Un justicier dans la ville et des Chiens de paille, la pulsion vengeresse et régressive ne viendra pas forcément de là où on l’attendait.

Sans une once d’humour, La Colline a des yeux malmène ses héros jusqu’aux frontières du soutenable, faisant se fissurer le cocon familial sous les coups de boutoir du refoulé, ici matérialisé dans la figure des rebuts de la civilisation et du progrès. Peu à peu, les grandes étendues sauvages filmées en Scope 35 mm (adios le 16 mm de Wes Craven, gage un peu trop facile d’authenticité esthétique) s’amenuisent, les ombres s’étendent, les cadres se resserrent, les axes de caméra se font plus agressifs… Et le projet enthousiasmant d’Aja de se dévoiler progressivement : là où ses confrères préfèrent le plus souvent envisager le survival sous l’angle unique d’un réalisme cradingue et dérangeant, le réalisateur français y applique en sus un traitement épique qui explose particulièrement dans la dernière partie de son film. Une ultime demi-heure d’une sauvagerie inouïe, où la musique quasi-héroïque du duo Tomandandy et le filmage iconique en diable d’Aja confèrent à la vendetta du héros un aspect galvanisant qui contraste insidieusement avec les débordements d’ultra-violence qui s’affichent à l’écran, renvoyant ainsi le spectateur à l’ambiguïté profonde du sentiment de vengeance, aussi moralement condamnable que viscéralement cathartique.

La copie qui sortira sur nos écrans fin juin (et sur les écrans américains dès le 10 mars) est la version coupée, le montage uncut étant destinée à l’exploitation en DVD (environ cinq minutes supplémentaires, composées essentiellement de rajouts gore et de quelques extensions de scènes). Pourtant, tel quel, La Colline a des yeux est déjà un monument de violence barbare, le découpage nous laissant largement le temps de voir les chairs ouvertes et les dégâts provoqués par les différents coups de hache et autres objets offensifs. Là encore, Aja ne cède en rien au style épileptique très en vogue dans les films d’horreur actuels (cf. The Descent, entre autres), refusant le spectacle d’une violence surdécoupée et du coup complètement désamorcée. Ici, l’horreur est omniprésente et protéiforme (psychologique, visuelle, sensitive…), mais surtout, elle est palpable, physique et donc terriblement choquante. A l’arrivée, La Colline a des yeux est sans doute l’un des meilleurs films d’horreur de ces dernières années, et il se trouve que c’est un Français d’à peine 27 ans qui l’a réalisé. Et nous, du coup, on attend avec une impatience non feinte son prochain opus, The Waiting, qui sera à nouveau une production Wes Craven et qui racontera les déboires d’une mère hantée par le fantôme de son enfant décédé. Chauffe Alexandre, chauffe !

Arnaud Bordas http://www.excessif.com/news.php?14538

ho putain la critique!

Sympa pour Aja Black Hole, tres bon comic de Burns à part peu être la fin mais bon super ambiance. En plus Avary et Gaiman au scénar ca pe dépoter ! Vivement qu'on puisse arrêter de parler de tous ces films et qu'on puisse mater un peu ce que ça donne (Silent Hill, Hills have eyes, V, Hostel, Xmen3, MI3 ... QUE DE SALIVE !)

Ouaip et bien franchement c'est dingue qu'un tel projet tombe entre les mains d'Aja.

Franchement perso je déteste Haute tension, par contre ai de grands espoirs vis à vis de "la colline à des oeufs"qui à l'air bien cool pour un remake, de film raté pour une fois.

"Black Hole" est un putain de comics qui aurait été plus fait pour un réal à la Cronenberg, Lynch ou encore Aronofsky.

Mais bon les scenaristes sont des bons Avary (que j'adore) et Gaiman (dont je suis fan) risquent de pondre un pur scenar.

Et Aja peut nous poundre un bon film si il reste trés mais trés fidel à la BD.

Tu détestes ? A ce point ? Mais pourquoi tant de haine ???
Haute Tension est super bancal et un peu poseur parfois, mais c'est quand même un (peut être LE) des meilleurs films d'horreur français jamais fait, et une démonstration de talent de la part d'Aja, qui est avec Siri un des jeunes espoirs. Bref, pourquoi ????

Mzk0 a écrit:

Tu détestes ? A ce point ? Mais pourquoi tant de haine ???
Haute Tension est super bancal et un peu poseur parfois, mais c'est quand même un (peut être LE) des meilleurs films d'horreur français jamais fait, et une démonstration de talent de la part d'Aja, qui est avec Siri un des jeunes espoirs. Bref, pourquoi ????

Parce qu'ALEXI est d'une mauvaise foi incroyableeeeeeeeeeeeeeee!!!
Et un sale Gosseeeeeeeeeeeeeee

Yann Danh a écrit:

Mzk0 a écrit:

Tu détestes ? A ce point ? Mais pourquoi tant de haine ???
Haute Tension est super bancal et un peu poseur parfois, mais c'est quand même un (peut être LE) des meilleurs films d'horreur français jamais fait, et une démonstration de talent de la part d'Aja, qui est avec Siri un des jeunes espoirs. Bref, pourquoi ????

Parce qu'ALEXI est d'une mauvaise foi incroyableeeeeeeeeeeeeeee!!!
Et un sale Gosseeeeeeeeeeeeeee

Perso mis à part un ou deux passages Gore, c'est assez Bessonien mal joué.
Oui certes techniquement c'est bien, mais trés academique, de plus le twist de fin est honteux et la sous utilisation de philip Nahon fait peine.

Maiweenn c'est le pire choix artistique possible et ma petite Cécile de France qui se doite comme une bouffonne branchée Fun Radio du Pas de Calais sur du BOB Marley soit c'est un gag soit c'est d'un trés mauvais gout.

Mais attention pour moi Aja n'est pas perdu la colline à l'air trés bien.


Mauvaise foi, mon cul.

Sale Gosse!

Bon il ya 30 min je suis sorti de la salle. Je peux franchement pas vous faire une critique tellement je suis sur le cul. En plus je viens de mater le clown, je vais peter un plomb ! Non sans rire Aja est vraiment impressionnant, c'est le mot, rarement un film m'aura colé le cul au siege comme ça ! Je laisse un peu decanter, je fais ma crise cardiaque et je vous fait une review plus precise ...

Putain ça fait plaisir a entendre ça.

De toutes façons à la vue des extraits ça à l'air térrible.

Ba normal... AJA est un très bon, il suffit de voir Haute Tension pour... Oups! Je l'ai déjà dit!

kinosam a écrit:

Bon il ya 30 min je suis sorti de la salle. Je peux franchement pas vous faire une critique tellement je suis sur le cul. En plus je viens de mater le clown, je vais peter un plomb ! Non sans rire Aja est vraiment impressionnant, c'est le mot, rarement un film m'aura colé le cul au siege comme ça ! Je laisse un peu decanter, je fais ma crise cardiaque et je vous fait une review plus precise ...

et bé , chef d'oeuvre en perpective ou quoi? je suis soufflé rien que par ta réaction!

Vivement!

Bon ben je me lance j'avais promis une review alors je le fais. Donc dimanche dernier je tente de m'aérer l'esprit en le détachant un peu d'un putain de dossier sur le montage alterné chez Griffith et je sors me ballader un peu. En passant devant le ciné du coin je suis attiré par une sympatique affiche qui me rapelle quelquechose mais dont le titre me dit rien. "Le visage de la peur", c'est quoi ce titre foireux ? Et la que vois-je tout en petit en bas, "Réalisé par Alexandre Aja" ... Je félicite donc les créatifs qui ont durement planché pour trouver une traduction de "The hills have eyes" trés originale et accrocheuse ... Bref je m'empresse d'aller vers un ciné ou il ya une VO et pas un doublage moisi et je m'installe. Pas grand monde dans la salle, tant mieux je préfére, ca commence par un générique bien sympa, montage d'images bien connues d'explosions nucléaires sur musique mélodieuse d'un crooner surement connu et des inserts rapides d'images crades de bébés mutants malformés ... Cool ca commence bien, d'ailleurs ca fait un peu 70' ce générique avec une police pas trop lisible, bref je vais pas m'étaler ...
Le film commence doucement, on plante le décor, magnifiques panoramas du désert marocain représentant le désert de californie ... On se rapproche pour se voir présenter nos futures victimes, une famille de ricains, le père ex flic reconverti dans la secu genre bourrin patriote qui à des valeurs et qui les gardent bien au chaud, la fille ainée fraichement mariée et fraichement maman aussi, la cadette ado jmenfoutiste classique qui sait jouer de ses jeunes mais deja interessants attribus, le fils ado aussi mais plutot tranquille, le gendre genre bobo vendeur de portables anti violence anti armes et enfin la mère qui essaie de gerer tout ce beau monde ! L'intrigue avance doucement, la tension monte petit à petit, on est deja un peu mal à l'aise. On se voit présenter un personnage, le pompiste, un peu bizarre d'autant qu'il s'est passé un truc étrange un peu avant l'arrivée de la famille en caravane pour faire le plein ... On se sens deja un peu intrigué. Je l'ai remarqué à ce moment la mais cela va être largement confirmé plus tard, l'équipe de direction artistique est super efficace, le décor de la station service est vraiment excelllent, à la fois glauque, isolé et plein de secrets ...
Bref ça commence vraiment quand la famille se sépare suite à un problème ... La on se rend compte qu'il ya un truc qui cloche, et ce qui est vraiment bien rendu c'est que l'ambiance est posé pas seulement avec le simges, trés léchées et efficaces, mais aussi avec le son. Je dit bien son et non pas musique, cette dernière est assez moyenne d'ailleurs pas toujours trés bien utilisée et plutot classique ... Mais l'alliance image/son pour faire monter la sauce c'est magnifique, un son qui va surtout jouer en hors champ. La menace reste invisible pour nous jusqu'au moment ou Aja décide qu'on est pret et la il se déchaine. Ca charle dans tous les sens, on nous donne accéde au détail de smutants, maquillage trés efficace, les valeurs du début s'intervertissent, les émotions changent, ca gicle, ca frappe, ca hirle ... Bref on est bien dans un bon film d'horreur, un vrai, comme à l'époque, Aja n'oublie jamais ses références, Craven bien sur qui produit en plus, mais aussi du Carpenter, du Bava, de l'Argento et même du Bunuel à un petit moment ... Certaines scènes de charclage en règle vont devenir à mon avis clute, la direction artistique ets en état de grace, Aja est dans sa dimension, il déplace le point de vue d'une manière tellement fluide qu'on ne se rends pas toujours compte du changement de séquence, le son vient nous remonter notre jauge d'adrénaline deja bien remplie, bref on se fait vraiment plaisir ya pas, Aja sait ce qu'il fait et on voit qu'il à pris autant de plaisir qu'on en recos. Bref je m'arrête un peu, j'ai vraiment pris mon pied devant ce film. Et pourtant il n'est pas parfait, loin de la, des défauts il en à. Un scénario quelques fois hésitant, parfois illogique, un jeu d'acteur pas toujours senti, notemment pour le "héros", la musique trés classique voire cliché ... Mais en fait en voyant avec quelle maestria Aja rend l'ambiance et nous prends dedans, tous ces defauts au final on s'en branle. On se fait plaisir sur notre siège pour une bonne partie de jambes en l'air cinématographique comme on en à plus fait depuis longtemps et on savoure. Voila donc depusi un certain jour de 1997 ou j'avais été bluffé par ce gars de 20 piges qui réalise Furia, ben Aja m'impressionne toujours autant. Il révolutionne rien, est loin d'être un génie, mais il sait donner du plaisir au spectateur et ça c'est tellement rare qu'un gars comme lui faudrait le mettre sous verre !
J'ai pas encore vu Hostel, mais pour moi résolument un de smeilleurs films d'"horreur" depuis bien longtemps !

Heyyyyyyyyyyy Chouette REview!!! On s'y croirait! Merci pour ton petit récit sur ta projo ciné... très chouette! Tu remet ca quand tu veux!!!!

Tain va falloir attendre pour voir le film

C'est malin